Si vous n'avez pas compris la définition de matante, voici les sous-titres de la vidéo :
- Marie-Soleil Michon, je me porte à la défense des 
matantes du Québec !
Moi j'ai quinze tantes extraordinaires, c'est mes 
matantes.
J'en ai tellement que j'ai fait une liste pour être sur de ne pas en oublier.
Matante Jackeline, 
matante Rollande, 
matante Françoise, 
matante Louise, 
matante Sylvie, 
matante Collette, 
matante Francine, 
matante Nicole, une autre 
matante Sylvie, 
matante Dada, 
matante  Ginette, 
matante Joanne, 
matante Liette, 
matante Claudette, 
matante Noëlla.
Je les aime, elles m'ont fait du sucre à la crême, elles m'ont bercées quand j'étais petite, j'ai eu une relation extraordinaire avec elles.
Voudriez-vous un petit sucre à la crême ?
Plus je veillis, plus je me rends compte aussi de l'influence, de l'importance que ces femmes là, mes 
matantes, ont eu  dans ma vie. Comment je leur ressemble au fond, et comment elles ont eu un impact sur moi.
Viens donner un bec en pincette à 
matante...
Et je suis bien 
tanné que ce mot là serve à dénigrer les femmes et à nous traiter de ringardes pis de passé de mode.
Matante !
Comme j'ai pas d'enfant moi même, c'est sur que c'est un privilège particulier pour moi d'être 
matante.
Je suis la 
matante  d'Henry, Léornard, Victoria et Maxens.
Y'a rien qui me fait plus plaisir au fond que de me faire appeler 
matante par mes neveux et nièces. Puis j'assume complètement, je suis une 
matante, je l'assume, puis c'est un beau mot, faut le célébrer.
Dans le fond, je trouve qu'on serait bien mal pris sans nos 
matantes, si on les avait pas, parce que les 
matantes c'est les gardiennes, c'est les bénévoles, c'est les aidantes naturelles.
Qu'est ce que l'on ferait sans les 
matantes ?
Dans le fond là, célébrons les nos 
matantes parce qu'elles sont le tissus social du Québec, puis ce tissus là c'est du 
phentex, c'est du solide.