- Benjamin
- Salut François, justement, je voulais te voir parce que...
- Là, là, si c'est parce que t'as entendu une rumeur comme quoi je vole des trombonnes, c'est n'importe quoi.
Hey tu vas tu croire une
gang de
pousseux de crayons qui travaillent icite ?
Ils sont même pas capable de se payer un trombonne.
Ou tu vas croire le gars qui a déjà son propre collier de trombonnes ?
- Non, c'est pas ça du tout François.
Je voulais te remettre ça.
- C'est quoi ?
- C'est une plaque qui dit que tu as vendu 100 000 billets.
- Ha, c'est... C'est super hein... C'est houuu... C'est beau beau beau, ça, ça brille... Waow...
C'est vraiment très beau. J'en avais pas de planche pour couper mes légumes. C'est super.
- T'as pas d'l'air content.
- Pour être franc, je suis un peu tanné de faire le
show.
- Bin voyons. Le monde aime ça, les salles sont pleines.
- Justement, hein, pas moyen de me concentrer. Hey, à chaque fois je dis quelque chose, le monde rit.
- Oui mais c'est un spectacle d'humour, t'es humouriste François.
- Hey, on en a déjà parlé de d'ça. Je suis un conférencier.
Hey, t'aimerais tu ça qu'à chaque fois que tu dis quelque chose jme mets à rire ?
- Je pensais que ça te ferai plaisir.
- Haha
- Y'a plein de monde qui voudrait être à ta place.
- Hahaha
Bravo, bravo
- Bon, j'imagine que tu veux pas ton gâteau ?
- Quel gâteau ?
- Tiens
- C'est un gâteau d'halloween
- Ouai mais t'en parles pas dans ton spectacle de l'halloween ?
- Non
- Tu devrais.
François, c'est pas parceque je t'aime pas, mais faut que je te mette dehors.
Fait que tu peux prendre ton gâteau.
J'ai beaucoup de choses à faire.
Bien de la paperasse.
Des courriels qui rentrent puis qui sortent.
Faut que j'ajuste ma chaise.
Ok.
